non pas de version française depuis
voilà un petit récapitulatif des théories et autres interprêtations du trésor des wisigoths...
Le " trésor d'Alaric " a fait couler beaucoup d'encre et alimente toujours de nombreuses légendes, certains chercheurs n'ayant pas renoncés à le retrouver.
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L' histoire veut que ce trésor de " Salomon ", tombé au pouvoir des Romains après la prise de Jérusalem en 72 par Titus, soit enlevé par Alaric1er lors du pillage de Rome en 410. Il est certain que c'était alors la plus précieuse collection d'objets d'art qui existait en Occident. On y rencontrait, avec les dépouilles de la capitale du monde ( notamment le chandelier à 7 branches et le … Graal ! ), tout ce que les Goths avaient ramassé au cours des formidables razzias opérées par eux dans les plus belles et les plus riches contrées de la Méditerranée.
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En ce qui concerne sa localisation
Selon l'historien byzantin Procope les Wisigoths ont eu largement le temps de transférer ce Trésor de Toulouse ( capitale des Wisigoths ) à Carcassonne ( place forte devant les murs de laquelle Clovis échouât ) puisque la prise de Toulouse eut lieu 1 an après la bataille de Vouillé. Il est néanmoins possible que les francs aient récupéré dans l'ancienne capitale Wisigothique un butin ordinaire, qualifié de trésor par Grégoire de Tours.
Les légendes situent le trésor dans plusieurs endroits tel le grand puits de la cité de Carcassonne, la montagne d'Alaric ( chaînon des Corbières à l'est de Carcassonne ), Montségur ( avant que les Cathares, assiégés ne parviennent à le faire sortir et à l' enfouir dans une grotte de haute Ariège )
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L'affaire du trésor d'Alaric rebondit vers 1900
D'origine modeste et sans revenus connus, l'abbé Béranger Saunière, curé du minuscule village de Rennes le Château, dépensa dans les années 1890/1910 des sommes colossales, réalisant des constructions somptueuses et vivant en grand seigneur. Sa vie tapageuse fut condamnée par l'évêque de Carcassonne, mais il fut impossible de connaître l'origine de la soudaine fortune de l'ecclésiastique. Selon certaines hypothèses, la richesse du curé n'aurait pas été un trafic illicite de messe, mais tout simplement la négociation progressive à la cour d' Autriche ( jus qu'en 1914 ) du trésor d'Alaric qu'il avait découvert fortuitement. Néanmoins, le marché international des œuvres d'art ne semble pas avoir conservé trace à l'époque de l' écoulement de pièces d'orfèvrerie susceptibles d'accréditer cette théorie. Peut être découvrira t' on un jour la source qui alimenta la soudaine fortune de Béranger Saunière, vraisemblablement un trésor, mais sans doute pas celui d'Alaric.
Ecrire l'Histoire, c'est foutre la pagaille dans la Géographie. [Daniel Pennac]