La fin du MA voit le déclin des cavaliers lourds, et la montée de l'infanterie et de l'artillerie : voir aussi Grandson, Morat, Nancy, Barnet. Alors qu'au début de la guerre de Cent Ans la cavalerie est indispensable aux raids des armées anglaises en France (mais vraisemblablement outre les hommes d'armes des archers montés), on revient ensuite aux troupes à pied.
De plus, on surestime souvent à tort une sorte d'invulnérabilité des "chevaliers". Les épisodes déjà cités à plusieurs reprises par les précédents intervenants (Courtrai, Azincourt notamment) montrent assez que la cavalerie lourde mal employée était en fait assez vulnérable. Un chevalier à terre était surtout égorgé par les coutiliers. On peut aussi rappeler le sort de Charles le Téméraire devant Nancy, sans doute victime d'un ou plusieurs coups de hallebarde.