bonjour.
Merci pour votre réponse.
Je ne partage certes pas toutes vos idées, mais je dois bien reconnaître avec grand plaisir qu'il est bon de pouvoir en discuter

Mon regard critique sur les conclusions péremptoires des historiens ne va pas jusqu'à les traiter d'idiots, mais force est de reconnaître que cela n'arrange personne de trouver une filiation entre le terme de "cathare" et le chat. Et ce n'est pas la qualité des travaux réalisés par les historiens qui justifient toutes leurs hypothèses...
Ce que je souhaite avant tout, c'est de ne pas laisser l'histoire s'octroyer l'exclusivité du catharisme. Malheureusement, la tentation est grande de vouloir réduire l'histoire humaine à une analyse froide et sans âme )certains croient que l'histoire est une science... Une science humaine, certes, mais donc livrée à la multitudes de déformations qui se produisent au fil du temps). Des hommes et des femmes ont vécus et sont morts pour leur foi. Pour cette raison, on ne peut raisonnablement prétendre comprendre les cathares par la seule lecture des registres de l'Inquisition. C'est aussi pervers que de vouloir comprendre les juifs en lisant des textes nazis de la seconde guerre mondiale.
Pour ce qui est de l'économie, elle n'est pas mauvaise en soi. Elle devient dangereuse dès lors qu'elle devient un objectif. Certes, les livres sont chers mais pourquoi réserver les échanges économiques à la seule "consommation" ? Dès lors que l'engagement est tel que le travail sur un sujet devient exclusif, on ne peut qu'être amené à trouver des ressources pour vivre. Accepter que le travail de rédacteur, de photographe... soit également rémunéré, c'est accepter que l'on puisse s'impliquer totalement dans un projet.
A bientôt.