Mélisende De Hennezel a écrit:Je ne vous cache pas l'agacement qui m'a pris à la lecture de cette interprétation de la fresque de Léonard. A votre avis, c'est grave ou pas de véhiculer médiatiquement des flons-flons fantasmagoriques alors que des historiens d'art (qui y passent leur vie) élaborent minutieusement des interprétations humbles mais vraisemblables (et en plus : mieux écrites), avec la conscience qu'on ne pourra jamais faire tout dire à l'oeuvre d'un tel homme, et qu'il faut arrêter d'y voir ce qu'on veut y voir ?
Je pense que ce n'est pas pire que d'entendre tout ce qu'on à pu dire sur la Joconde.
Le type, il fait une peinture, il s'arrache parce qu'il est perfectionniste et on veux en faire une oeuvre avec un grand mystère...
Personnellement, ça m'a toujours amusé d'entendre les amateur ou spécialiste d'art discuter d'une oeuvre.
Certes, certaines sont ou ont été influencé par l'esprit torturé, malsain, saint ou idolatre d'un artiste ou d'un autre, mais en gégénral, une peinture, c'est une peinture...
Faut pas toujours se faire du mal en cherchant le pourquoi du comment.
Mélisende De Hennezel a écrit:Je ne voudrais pas faire de lui un manipulateur mais je ne peux m'empêcher de sourire en me disant que ce qui est un simple roman de fiction a été pris pour une thèse sérieuse qui remettrait en question le savoir de la communauté scientifique et l'intégrité de l'Eglise.
C'était le but de l'auteur et de l'éditeur pour faire vendre.
C'est comme le saint suaire. Pourquoi on en parle ? Parce que l'église interdit les tests modernes. Et pourquoi ? Pour qu'on en parle.
Si des tests étaient pratiqué, et peu importe les résultats, on aurait les gros titres dans les journaux, puis au bout d'1 semaine, le Saint Suaire passerait dans l'oubli pour l'éternité.