Une pratique fréquente au MA consiste à faire bouillir le corps éviscéré du défunt dans du vin pour que la chair quitte les os, et que l’on puisse rapporter le squelette dans un coffre et le déposer dans le tombeau familial.
A la manière égyptienne, les viscères sont enfermées dans un vase après avoir été également bouillis.
C’est ainsi que les restes de Tristan, fils de Louis IX, mort de dysenterie quelques jours avant son père, et ceux du roi reviennent en France, comme sont revenus avant eux les restes de Godefroi de Bouillon.
Cette manière d’opérer est courante quand un personnage important meurt loin de sa terre natale (Du Guesclin est ramené ainsi après sa mort en Auvergne, dans les chaleurs de Juillet 1380.
Philippe III, reconnu roi, rapporte à Paris en mai 1271 les ossements, chair et viscères de Louis IX (entreposés par son frère dans un monastère proche de Palerme) et ceux de ses proches parents disparus dans la terrible expédition. En 1306, on enlève une des côtes du roi pour qu’elle figure parmi les saintes reliques de Notre Dame de paris, tandis que son crâne est conservé dans la sainte Chapelle.
Alors, je me pose une question, que devient le principe d’intégrité de la dépouille nécessaire à une résurrection en propre et due forme ?
Effectivement, la plupart des restes des grands souverains sont disséminés un peu partout... V'là le jeu de piste une fois le grand jour venu

Si quelqu’un a une idée….