Aaarrrgggh a écrit:ce que je voulais dire c'est que pour le commun des mortels, il serait inconcevable d'associer un homosexuel, préjugément considéré comme frêle, lavette, couard, etc. à tout chevalier gaillard prêt à mourir pour sa cause...
Je te comprends bien. Il me semble que cette vision est un héritage culturel et non pas une réalité historique.
Toujours dans la Grèce antique (du côté d'Athènes et donc peut-être Thèbes, Sparte j'en suis moins sûr), les relations homosexuelles faisaient intégralement partie de l'éducation virile des jeunes hommes. Les femmes étant confinées dans leur gynécées, on comptait sur l'expérience d'un homme mûr pour parfaire l'éducation de la vie d'un jeune adulte. Un mentor, en quelque sorte.
Aussi étrange que cela nous puisse paraître même les pères cherchaient une telle relation pour leurs fils et voyaient d'un bon oeil l'amant prendre ses aises dans la maison paternelle.
Une autre civilisation, quoi...
Les hommes se marient cependant toujours, pour transmettre.
Le christianisme va bouleverser tout ça, culpabiliser la relation homosexuelle (d'après l'héritage juif parce que je ne suis pas sûr qu'on en parle dans le nouveau testament) et apporter une forme d'émancipation de la femme.
En résumant très gros, n'est-ce pas...