Avis!
Je poursuis (enfin) mon fil.
Ok, faites pas semblant de l'avoir attendu......
Donc, comme d'hab, il s'agit d'un condensé de cours et de lectures, à augmenter, à comprendre en nuance, à débattre quoi. (Parfois j'emploie sciemment des raccourcis pour rendre la chose plus digeste)
Le XIIIè.
C'est un siècle de bouleversement, notamment par l'émergence du monde des villes, d'aspirations à une foi plus individuelle mais également plus concrète.
C'est l'âge d'or de l'urbanisation au Moyen Age, favorisé par un essor démographique. Les villes sont attrayantes et se concentre alors une population aux
fortes disparités sociales. La concentration humaine attire également les prédicateurs, et celle-ci cible les plus pauvres rendus plus vulnérables dans un milieu où la subsistance est garantie uniquement par la charité (peu de travail, "absence" de solidarité communautaire..).
Le message catholique s'enrichit en ce sens: développement de l'iconographie autour de Saint Martin qui donne son manteau aux pauvres, multiplication des écoles de paroisse dans les villes et bourgs ruraux pour garçons et filles (en théorie), création des ordres mendiants.....
L'accés à une meilleure éducation, l'émulation auprès des élites urbaines, la baisse du prix du livre (accessible aux bourgeois) développe également un
esprit "critique", qui peut assouvir une foi plus adaptée aux réalités du temps.
Au milieu de tout ça, les femmes sont en bonne place. L'éducation des plus privilégiées permet un accés aux livres, à un rôle plus établi au sein de la famille.
Le XIIIè offre donc un contexte "favorable", où on peut constater une "meilleure" expression de la foi féminine.
L'homme n'est pas entièrement coupable: il n'a pas commencé l'histoire; ni tout à fait innocent, puisqu'il la continue. Camus