
Régine Pernoud déplorait la carence criante d'études uiversitaires sur le MA à son époque(pas si lointaine). Je crois qu'heureusement les choses ont beaucoup changé. Mais tu as raison : rien de plus excitant qu'une piste peu explorée (j'allais dire vierge mais j'aurais eu une remarque grivoise)...
La vision des humeurs et l'équilibre alimentaire qui régente le tout n'est pas si bête, je trouve. Il y a certes les saignées et la trépanation, franchement excessif, mais moi qui ne m'intéresse pas aux questions médicales ça ne fait pas longtemps que je me suis rendu compte que nous sommes ce que nous mangeons.
Et le raccourci entre Charles VI, qui perd la raison dans la forêt et la folie, dans ton lien, j'ai trouvé ça franchement bon ! Etonnant même. Hasard sûrement mais hasard heureux.
J'ai découvert chez mon libraire habituel "la nef des fous", apparemment un succès littéraire à la fin du MA :
http://www.jose-corti.fr/titresetranger ... -fous.html
Comme j'ai trente trucs à lire déjà je ne l'ai pas pris, mais j'ai noté encore une fois l'importance de la représentation de la folie à cette époque. Quelques crans en-dessous de la représentation de la mort mais à ne pas négliger tout de même.
Une question : lorsque Charles VII fait interdire par la pragmatique sanction les fêtes profanes dans les églises, est-ce la fête des fous qui est visée ? Est-ce qu'elle pouvait se dérouler à l'intérieur même des églises ?