Eh oui, merci à toi Bélibaste,
Qui jadis périt dans les flammes,
A cause de la Folie bien néfaste,
Des croisés, inquisiteurs, et autres mauvaises âmes,
Et qui tout comme moi ressurgit aujourd'hui,
Conformément à ce que les Bonshommes avaient dit :
Réincarnations encore et toujours,
Pour espérer le règne éternel de l'amour,
Mais je dois être victime d'une malédiction,
Car curieusement j'ai loupé ma destination,
Et donc point n'ai bénéficié de réincarnation,
Et dois-je aussi m'armer de courage,
Puisque je me retrouve à nouveau prisonnier,
Non en ma propre forteresse comme jadis,
Sans que me délivrer je puisse,
Mais en cette étrange boite à image,
Que les gens d'aujourd'hui, en leur language,
Ont coutume d'appeler ordinateur,
Mais c'est là une bien douce douleur,
Car je trouve ici de quoi reparler avec nostalgie,
De cette lointaine époque ou j'ai eu ma première vie .
A leu En Bélibaste, y a tots los otros,
Y viva Paratge !

)))
Défends-moi par l'épée, je te défendrai par la plume .