Barberousse a écrit:Tout d'abord, " les auteurs du XII ET XIIIème" ne sont autres que les érudits de l'Eglise, maitre du savoir et des connaissances, même s'il existe des bribes de sources extérieure à celle ci, concernant cette classe qui s'affirme de plus en plus: celle des chevaliers.
Ah ? les chevaliers constituaient une classe sociale ? Distincte de celle des non-chevaliers ? Une classe sociale en lutte, peut-être ?
Il est bien dommage de réduire les auteurs des XIIe et XIIIe siècles aux ecclésiastiques puisque c'est justement à ces époques que va éclore une littérature bourgeoise ou civile avec les fabliaux, les chansons de troubadours, des romans...
Le fait est vrai pour les siècles précédents mais les XIIe-XIIIe sont une période charnière en ce qui concerne la diversification des sources.
Et, dernièrement, même si des auteurs sont ecclesiastiques à une même époque cela ne veut pas dire qu'ils expriment tous le même point de vue provenant d'une Eglise supposément monolithique. C'est toujours le point de vue d'individus avec leurs propres caractères et talents, impliqués à des degrés divers dans les clans politiques dont ils font partie de la clientèle.
Voir l'Eglise de l'époque comme un bloc n'ayant qu'une voix et qu'un regard sur la société est une erreur, à mon avis.