Luc a écrit:Les deux cavalier chevauchant la même monture sybolisent. la pauvreté de l'ordre à ses débuts. ll s'agit d'une représentation sybolique, et non réaliste et la régle en est témion.
Les deux cavalier sybolise aussi la solidarité, l'union et l'harmonie qui devait régner dans l'ordre.
Hmmm... Donc il s'agirait d'une représentation symbolique que la pratique interdit

ça me laisse dubitatif comme argument. Ce serait bien la première fois que je vois un tel cas de figure. En tous cas, "union et harmonie", c'est sûr...

Bien sûr qu'ils étaient innocents, puisque tout le monde le dit, mais cependant je me demande si après l'indien et le chef de chantier on aurait pas bien fait de figurer aussi un templier dans les "Village People"

Bon, allez, je vais encore me faire mal voir. Restons sérieux.
Ce qui me rend très réticent dans cette affaire de Templiers c'est que je subodore que la théâtralité de la représentation qu'on a de leur fin (puissamment relayée par Maurice Druon), obscurcit notre vision moderne.
De toutes façons, c'est connu, seules les fins tragiques enflamment les imaginations. Après, les esprits mis à vif cherchent des explications, des raisons, des justifications, des connexions, et les folles rumeurs commencent à courir...
Il faut avouer que les grandes capes blanches à croix noires, le rougeoiement des flammes du bûcher, l'ordre de chevalerie, le pont supposé entre l'orient et l'occident, la puissance bancaire internationale, Gisors et les commanderies, etc... font un bon support pour les imaginations. Mais l'ordre des Hospitaliers n'en est pas si éloigné non plus, et d'eux tout le monde s'en fiche.
En fait je ne comprends pas qu'on puisse prendre les Templiers pour des petits saints, dépositaires de secrets. S'il y avait des secrets, ils n'étaient que bancaires, une spiritualité, celle du portefeuille.
Les Templiers ne servaient plus à rien après l'échec des croisades auquel ils ont contribué (même involontairement). Survivance injustifiée d'un temps révolu, puissance illégitime, il est quand même logique d'imaginer la transformation progressive de cet ordre en excroissance anormale, en bizarrerie physiologique dans le corps social, puisqu'il avait perdu tout repère et fonction d'origine.
Et donc, que fait un corps laissé à lui-même et tournant en roue libre ? Il se transforme en secte. C'est quasiment obligé pour trouver en lui-même les raisons de son existence. D'où le terrain favorable pour les suspicions et accusations dont on accablera les templiers.
Je ne sais plus où j'ai lu que les tentatives avaient été nombreuses pour tenter de faire fusionner Templiers et Hospitaliers. Ce serait à cause de l'intransigeance (et même du peu d'intelligence) du dernier grand maître des Templiers, que l'affaire aurait capotée. Trop affairé à serrer ses sous.
Pardon de choquer certains mais j'ai autant de respect pour les Templiers que pour l'amicale des directeurs financiers du Crédit Lyonnais.
