Encore un travail, par Bourin et Chareille, qui montre l'étendue des objets d'étude.... S'interroger sur les noms d'esclaves.
http://lamop.univ-paris1.fr/W3/Conclusion.pdf
Bon, c'est dense et perso je ne trouve pas le sujet passionnant, mais voilà, ça peut intéresser (notamment dans la difficulté parfois à distinguer les statuts de serfs-esclaves).
Il se trouve que je cherche des infos sur la constitution Liber Paradisus de Florence en 1257. C'est comme ça que je suis tombée dessus.
Mi XIIIè, après la mort de Fred II, les villes les plus puissantes d'Italie sont déchirées par des luttes de factions, entre guelfes (pro pape et indépendance), et gibelin (pro empereur, contre l'ingérence pontificale).
Toutefois, ces disputes prennent une dimension bien locale, et c'est surtout une lutte d'influence interne.
A Florence, le Popolo Vecchio guelfe prend le pouvoir en 1250 et fait passer des réformes "populaires", dont la constitution Paradisus: libération par le rachat (par la cité) des serfs du contado (campagne). Sûrement pour faire les pieds aux seigneurs, en général gibelins (quoique le texte donne nominalement ceux que cela concerne).
Est-ce bien là la signification du texte? Quelle a été sa portée réelle?