de armoisine » 01 Juil 2005 08:31
Je suis également d'accord avec Thibaut de Braine.
Bon d'accord, la transition Moyen Age-Renaissance est mon p'tit chouchou, mais s'il faut considérer cette période comme une rupture, alors on constate un élargissement de la possibilité spirituelle, interpréter sa religion. Et un élargissement géographique avec la course aux Indes (faut-il rappeller que les Portugais étaient déjà bien partis fin XIVè).
C'est une nouvelle dimension de l'existence où la réflexion et l'extension du terrain des possibles s'épanouissent.
On place l'homme au centre de l'activité, l'humanisme, et tout ça préparé par des précurseurs des siècles d'avant. Oui, parce qu'en Italie ils sont déjà bien aiguisés.
Cette réflexion sur les transitions, le cloisonnement des périodes est très en vogue et nécessaire. Mais bien sûr il n'est constructif que dans le débat et non dans la recherche de solution, je pense.
Pour preuve de cet interêt, le concours du Capes (calvaire sans fin) a opté pour la question de Moderne pour un découpage inédit: Révoltes et Révolutions en Europe (Russie comprise) et aux Amériques, 1773-1802.